Lettre ouverte à M. le maire du Touquet Paris-Plage

Monsieur le maire,

Les Touquettoises et Touquettois sont de plus en plus préoccupés par votre gestion de la commune qui ne semble plus obéir aux règles de prudence de bon père de famille attendues d’un élu.

Il est ainsi apparu avec évidence lors de la tempête Ciaran qu’en dépit de votre communication post-événement, l’entretien des fossés pour évacuer l’eau pluviale vers la Canche était très insuffisant. D’où de nombreuses inondations. En particulier dans la forêt, éternelle oubliée de la politique municipale. On peut en dire autant des arbres de la forêt et de ceux qui longent les lignes électriques. Les services municipaux, malgré leur bonne volonté, n’ont pas paru en mesure de faire face à des événements importants de cette nature susceptibles de se renouveler vu leur fréquence depuis quelques années. À part le centre ville, les stigmates de la tempête sont d’ailleurs toujours présents un mois après. Il y a là un réel sujet d’inquiétude qui exige des mesures de long terme qui ont fait défaut, loin de la seule politique évènementielle.

Par ailleurs vous avez pu constater à quel point la mise en redressement judiciaire de Naos, sensé acheter le terrain de l’Aqualud et gérer un hôtel construit par Vinci/Adim, a provoqué des interrogations dans la population. Après la décision de vendre le terrain, très contestable, et l’abandon d’Alboran, voilà la ville sans doute à la recherche avec Vinci d’un troisième partenaire dans des conditions difficiles puisque des contrats ont été signés et a priori non honorés. Sans parler des recours pendants. N’est-il pas temps alors d’écouter les Touquettois, d’en parler lors d’un conseil dédié, et de penser à des alternatives pour l’ensemble du front de mer, dût l’hôtel ne pas se réaliser?

Enfin, vous avez fait voter avant les vacances d’été une délibération pour l’organisation de « Journées tunisiennes du Touquet » prévues en octobre 2023. Or cet événement, que nous n’avons pas cautionné par prudence, a disparu sans aucune explication de votre part. Nous souhaitons en conséquence des éclaircissements sur cet abandon qui montre à quel point vous considérez le conseil comme une simple chambre d’enregistrement à laquelle on ne doit aucun compte.

Avec notre respectueuse considération,

Juliette BERNARD, Hervé PIERRE, Sylvie WALBAUM

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