Communiqué suite au texte sur le Parc équestre

Le groupe Alternatives et Vérités, en la personne de Juliette Bernard, a reçu un courrier d’avocat de la mairie du Touquet la mettant en demeure de modifier ou supprimer dans les 24 h le texte intitulé  » La fin des concours et des courses hippiques au Touquet ?  » pour le motif qu’il serait mensonger et diffamatoire, sans autre précision , ce que nous contestons évidemment.

Cette procédure, brutale et dénuée de respect pour les conseillers d’opposition et leur droit à la libre expression, n’est pas pour nous surprendre.

Nous venons de répondre à l’avocat de la ville que nous suspendions provisoirement la mise en ligne de ce texte à condition que nous soient fournis avant mardi 30 mai 18h00 les remarques de leurs clients sur les passages qu’ils estiment être mensongers et diffamatoires, faute de quoi nous remettrions le texte en l’état en ligne.

Tout le monde a bien compris que notre intention est d’informer les Touquettois sur une situation dommageable pour la ville et non de diffamer qui que ce soit et encore moins de troubler l’ordre public.

A mardi donc pour la suite…….

Les impôts n’augmentent pas au Touquet ?

Ce serait quand même inquiétant que le maire les augmente puisqu’ils sont déjà depuis longtemps dans les plus élevés de France ! Les Touquettois qui croiraient la communication de la ville, copiée sur celle de Cannes de l’an dernier, seraient donc vraiment des pigeons. Et auraient raison de garder leur casque pour au moins deux raisons ! 

Un : les impôts fonciers sur le bâti au Touquet, 50,11%, sont presque deux fois plus élevés qu’à Cannes qui sert pourtant de modèle au maire. La sobriété cannoise n’est pas au rendez-vous… 

Deux : le maire n’a pas besoin de toucher à la taxe foncière puisqu’elle augmente automatiquement de par la révision annuelle. Entre 2021 et 2022, elle a ainsi cru de 3,38%. Il y a là, de par le taux élevé de base et la revalorisation annuelle une rente de situation qui se double des droits indirects qui eux, se multiplient et augmentent bien.

Moralité : quand on a hérité d’une belle rente, on ne s’en vante pas en faisant croire à ses propres mérites !

La verrue Aqualud deviendrait-elle le cancer Dune ?

Mauvais signes : Le corps médical municipal et préfectoral ne communique plus sur Dune. Le cas serait-il désespéré ? Force est de constater que le maire élude nos questions écrites au conseil municipal et que le préfet ne répond pas à notre courrier. Silence général inquiétant. Et pourtant les questions restent pressantes :

Est-ce que le bail à construction de Parques Reunidos a vraiment été vendu à un groupe Naos comme l’a affirmé le maire qui n’est pas à une fausse affirmation près sur ce sujet ? Si oui, quelles sont les clauses ? Qui est, à cette date, le titulaire du titre ? Mystère, car si le bail avait changé de main n’aurait-il pas fallu en informer formellement le conseil municipal ? 

Quelle que soit la réponse, il faut aussi se demander l’avenir de cette structure pendant les recours. Rappelons que l’Aqualud est juridiquement tenu de rouvrir sous peine de pénalités. À moins qu’on n’ait changé les termes du bail sans passer par la case conseil municipal. ? Si ce n’est pas le cas, il faut passer par une délibération municipale autorisant le gérant à prolonger sa fermeture au-delà du 31 décembre 2022. Mais pour quelle raison ? Si on a prétexté du covid en 2021 et la vente l’an dernier, qu’inventera-t-on cette fois ? Va-t-on laisser le bâtiment pourrir sur place pour punir les vilains Touquettois qui ont fait des recours ?  

En bref, la « verrue », qui veut tuer son chien l’accuse de la rage, semble bien se transformer en tumeur maligne galopante qui risque de coûter cher à la ville.

Le préfet ne répond pas !

Le groupe d’opposition du Touquet « Alternatives et vérités » a saisi le préfet du Pas de Calais il y a deux mois pour regretter l’attitude apparemment complaisante de l’État sur le dossier Dune.

Nous lui demandions en conséquence de statuer officiellement sur la bande des cent mètres et sur la loi Littoral qui l’autorise à saisir une commission départementale pour décider si ce projet est dans une zone protégée ou non.

Le fait que nous n’ayons reçu aucune réponse de sa part s’analyse donc soit comme un aveu de complaisance comme nous l’évoquions, soit comme un mépris total envers des élus, minoritaires certes, mais élus quand même. C’est fort regrettable dans les deux cas !

Juliette BERNARD Hervé PIERRE Sylvie WALBAUM

Déchets verts : le problème est-il vraiment réglé ???

Le maire du Touquet s’était vanté d’avoir réglé le problème du ramassage des déchets verts. Dernier épisode, après d’autres du même acabit depuis trois ans, le sous-préfet de Montreuil-sur-Mer a fait un recours gracieux sur ce sujet pour annuler la délibération du Conseil municipal du Touquet d’octobre 2022  qu’il juge illégale. En effet, cette compétence relève exclusivement, dit-il, de la CA2BM, la communauté d’agglomération.

Pour défendre les intérêts de la ville, le maire a engagé un avocat pour aller jusqu’au contentieux au besoin, car il n’est évidemment pas question de céder au sous-préfet ou de trouver une voie alternative.

On peut s’interroger sur trois choses à cette lecture :

  • D’abord du manque de concertation préventive pour trouver une solution définitive à ce problème récurrent. Manque de concertation qui coûte souvent cher à la ville et bloque des dossiers vitaux.
  • Ensuite du fait de savoir si l’État a l’intention de faire appliquer à la lettre les compétences de la CA2BM, ce qui ne manquera pas de soulever des problèmes dans d’autres domaines que le ramassage des déchets ménagers.
  • De l’intérêt de provoquer les services de l’Etat en attribuant le marché public de ramassage des déchets verts alors même que le recours avait été initié.

Or, nous apprenons ce matin lors du conseil municipal que le problème serait réglé sans que l’on ne nous apporte aucune preuve…Le sous-préfet et le maire auraient échangé sur le sujet et se seraient mis d’accord. D’accord sur la poursuite du ramassage en laissant de côté les arguments juridiques ????

Le Touquet doit composer davantage avec les services de l’Etat. N’est-ce pas son intérêt pour les temps à venir ? C’est une vraie interrogation. 

Juliette BERNARD – Hervé PIERRE – Sylvie WALBAUM

Dune : Lettre au préfet du Pas-de-Calais

Vous trouverez ci-dessous, la copie de la lettre adressée au préfet concernant le projet d’hôtel sur la plage du Touquet . Plusieurs questions se posent et nous attendons une réponse des services de l’Etat.

                                                                                   Le Touquet Paris-Plage, le 14 janvier 2023

Monsieur le préfet,

En tant que membres de l’opposition municipale du Touquet Paris-Plage nous aimerions retenir votre bienveillante attention sur les faits suivants.

Le Touquet connaît actuellement des tensions dues à la proposition du groupe Vinci/Adim de créer un hôtel sur la plage en lieu et place de l’Aqualud. Ce projet est ardemment défendu par le maire qui s’y implique totalement, montrant par là qu’il s’agit d’une cause d’intérêt général, ce qui sans doute aurait dû entraîner une mise en concurrence d’Adim. 

Une pétition ayant déjà recueilli plus de 2000 signatures pour demander la tenue d’un référendum municipal à ce sujet circule actuellement en ville, tandis que plusieurs recours administratifs contre le permis de construire ont été initiés par des associations ou des personnes privées.  

Ces dissentions, rappelant en tout point ce qui s’est passé avec un projet « Pierre et vacances » annulé par le juge il y a presque quarante ans dans la même commune, proviennent à notre sens essentiellement de deux causes. 

La première est la stratégie politique de fait accompli du maire qui répond aux administrés qui n’approuvent pas le projet que sa réélection en 2020 vaut referendum. Le fait qu’Adim ait été choisi depuis au moins 2019 comme partenaire exclusif dans ce dossier, alors que le conseil municipal n’a été saisi d’une demande d’autorisation dans ce sens qu’en juillet 2021, illustre sa façon d’avancer sans concertation alors qu’il prétend consulter la population sur l’avenir du front de mer. 

La seconde cause est l’attitude apparemment conciliante de l’État vis-à-vis de cette procédure. On constate en effet dans une annexe du permis de construire délivré le 16 novembre 2022 par le maire qu’un arrêté préfectoral de la Région du 11 février 2021, pris sur la demande d’Adim, annule une décision antérieure de la même autorité de soumettre le projet à une enquête d’environnement. De même, par un courrier du 8 octobre 2022, vous avez fait savoir au maire du Touquet que cette construction ne rentrait pas dans le cadre de l’article L121-13 du code de l’urbanisme et que votre avis n’était en conséquence « pas requis ». Votre décision étant motivée par le fait que le maire ait déclaré dans une délibération du conseil du 18 octobre 2021, sans apporter d’éléments probants, que le permis de construire n’étendait pas l’urbanisation de cette zone, ce que nous contestons. 

L’article cité ci-dessus vise à protéger les zones proches du rivage, l’urbanisation y étant très encadrée et devant être prévue au PLU, ce qui ne semble pas être le cas. D’autre part cette portion du rivage est nettement séparée du reste de la ville urbanisée par une route. Enfin nous rappelons que l’Aqualud, seul bâtiment de ce côté de la route, a été construit avant la Loi Littoral et qu’il n’aurait sans doute pas été autorisé après sa publication.

Les doutes sur la légalité de cette implantation sont donc certains. Ils méritent d’être levés avant qu’il ne soit trop tard et que les procédures administratives gèlent le site pendant de nombreuses années avec de possibles conséquences financières pour la ville. C’est pourquoi nous regrettons votre refus de saisir l’instance chargée de trancher ce genre de problématique, la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites. Celle-ci ne pourrait-elle pas encore être chargée, avant que ce permis ne devienne définitif, de trancher avant le juge administratif sur les deux points essentiels de ce dossier, à savoir :

  • fixer de façon contradictoire la bande des 100 mètres à cet endroit précis  
  • décider si la construction de cet hôtel est ou non une nouvelle construction sur un terrain protégé au titre de l’article L121-13, ce qui nous semble le cas.

Dans l’attente de vous lire et en vous remerciant de votre compréhension des enjeux d’intérêt public exposés, nous vous prions de croire, Monsieur le préfet, en l’assurance de notre respectueuse considération.

Juliette BERNARD   Hervé PIERRE 

Sylvie WALBAUM                                                        

Transformer l’essai !?

Lors de la cérémonie des vœux du Touquet on a surtout longuement parlé rugby et Coupe du monde. 

Sujet très intéressant, certes, qui a permis de mieux connaître un champion remarquable comme Philippe Sella et de se réjouir de la venue en notre bonne ville d’une équipe de premier plan. Toutefois, cela aura permis de ne pas répondre à nos interrogations quant à ce qui attend Le Touquet pour l’année qui s’ouvre et celles qui suivront.

Les Touquettois n’ont en effet pas eu beaucoup d’informations sur les grands enjeux du moment, si ce n’est par le premier adjoint qui a confirmé la mise en construction de l’hôtel Dune comme s’il était déjà définitivement acquis qu’il verrait le jour, ce qui n’est pas certain ! 

Le maire quant à lui a rassuré la population sur les économies d’énergie de la ville en rappelant qu’on avait remplacé un certain nombre de lampes anciennes par des leds grâce à sa clairvoyance. Sera-ce suffisant pour faire face au prix de l’énergie auxquels les citoyens de la ville et ses commerçants essentiels sont dangereusement confrontés, sans oublier l’inflation et les taux d’intérêt repartis à la hausse ? L’avenir le dira…

Quoi qu’il en soit, on peut légitimement craindre que l’endettement de la ville ne s’aggrave sous le poids des tensions économiques, voire des investissements hasardeux à l’initiative de la mairie, ce qui aurait des conséquences inévitables sur la fiscalité contrairement à ce qui nous est asséné.  À moins qu’on ne poursuive la cession du patrimoine de la ville à des intérêts privés, qu’on ne délivre encore des dizaines de permis de construire en centre-ville et dans la forêt toujours plus bétonnée pour augmenter les recettes foncières, unique levier de la commune à défaut d’avoir exploré d’autres pistes tendant, par exemple, à faire des économies.  

En fait, beaucoup de questions se posent avant de prétendre transformer un essai hypothétique.

Certes, le maire a annoncé qu’on allait financer sur vingt ans un plan de performance global, dont il reste à préciser le coût, le contenu et le périmètre, pour refaire tous les réseaux en cinq ans. 

Bonne nouvelle à suivre…  

Pour autant, pourquoi prétendre dans la foulée que, sans ce plan, on en aurait pour 135 ans ? Chiffre invérifiable, tout comme celui, à dessein astronomique, de 20 millions pour la démolition de l’Aqualud si le projet Dune n’aboutissait pas parce qu’un juge administratif aurait eu la mauvaise idée de rappeler que ce projet contrevient à diverses dispositions légales applicables.

On ne peut nier toutes ces lourdes incertitudes sur l’avenir des grands projets qui entraînent autant de craintes sur celui de la ville. 

Force est donc de constater à regret que la gestion de la ville du Touquet souffre toujours d’un déficit démocratique et de transparence. Ainsi, qu’en est-il de la réponse à la demande de référendum voulu par la moitié des électeurs pour que le projet Dune fasse partie de la discussion sur le front de mer ? De la possibilité du déplacement du plongeoir, symbole s’il en est de notre ville ? Des travaux nécessaires à un large accès à un musée transformé en galerie Godon avec force subventions ? Du plan de circulation de la ville et des parkings ? De la création nécessaire d’une centaine de bornes électriques ? De la mise aux normes de la maison des associations ? 

Toutes ces questions relèvent autant de la vie quotidienne de la ville que de son avenir et préoccupent à juste titre nos concitoyens. Hélas nous avons eu peu de réponses.

Mais oublions un instant ces inquiétudes si légitimes soient-elles !

Que l’année 2023 apporte chacune et à chacun d’entre vous le bonheur et la bonne santé pour profiter de la station en toute sérénité et en famille. Souhaitons aussi à notre chère ville du Touquet le meilleur car elle ne mérite que cela…

Ce sont les souhaits le plus sincères et profonds d’Alternatives et Vérités ! 

Juliette BERNARD – Hervé PIERRE – Sylvie WALBAUM